De mieux en mieux!
Que va devenir la qualité architecturale de notre ville ?
Au fil des années, par manque d’entretien nos voiries, nos trottoirs, nos bâtiments communaux subissent les offenses du temps !
La façade de la MPT part en décrépitude, de nombreux carreaux cassés ne sont pas remplacés. Les nids de poules se multiplient ça et là dans nos rues.
Quant aux caniveaux, pour certains, ils n’en ont plus que le nom, avec des bordures ébréchées et des joints disparus.
Nos fontaines ont été transformées en jardinières, comme celle de la place Reichenbach ou de la mairie ( ne parlons pas de celle du Forum éteinte depuis des années et remise seulement en fonction pour quelques jours pour les « Inattendus »). Nous sommes quand même une des rares villes de France qui ne sait pas entretenir et faire fonctionner ses fontaines !
Les trottoirs de l’avenue Gallieni, sans entretien depuis l’avènement de la nouvelle municipalité, sont brinquebalants, avec des dalles cassées, manquantes ou pas remplacées. Le seul entretien a consisté à mettre des rustines de goudron devant les portes cochères et là où les dalles avaient été écrasées par le passage de véhicules.
Quand aux arbres de l’avenue ils ont été massacrés !
Aujourd’hui la municipalité se décide à remédier à l’effondrement de la bande axiale de l’avenue Gallieni. Mais pas question d’y remettre des pavés comme à l’origine. La municipalité retourne « à une technique plus classique, une couche d’enrobés ». Une solution de facilité ! Explications pour justifier ce retour en arrière, « avec le temps les pavés se fissuraient ». Mais comment pourrait-il en être autrement à partir du moment où ils n’ont jamais été entretenus ! Pour la municipalité, « l’innovation d’il y a 10 ans à montré ses limites. Les pavés reconstitués n’auront donc pas vécu dix ans. Une bande en béton est moins esthétique mais plus sûre pour la sécurité des Saviniens».
Et pan sur le bec des prédécesseurs ! C’est encore de leur faute. Sauf qu’il s’agit là d’un mensonge éhonté, la requalification de l’avenue Gallieni remonte au printemps 1995, soit plus 14 ans. Qui peut résister à 14 ans sans entretien ? Aucun bâtiment, aucune maison, encore moins une voirie !