Budget 2008

  Un budget 2008 inacceptable

Déclaration de Alain Coillot lors du vote du budget du 15 avril

« Nous ne voterons pas votre budget. Il est trop éloigné de notre conception d’une bonne gestion municipale.

Vous continuez à laisser progresser les dépenses de fonctionnement au détriment de l’investissement. Vous restez persuadé que ce que vous faites en « régie » coûte moins cher que si vous le sous traitiez aux entreprises. Vous en faites une nouvelle démonstration en «équipant les ateliers municipaux afin qu’ils puissent assurer eux mêmes l’entretien courant des véhicules». Cette conception est complètement dépassée. Vous êtes à contre sens de l’histoire qui voit les collectivités comme les entreprises, externaliser toutes les activités qui ne font pas partie de leur cœur de métier ou de mission. Tout cela se fait au détriment de l’investissement et de l’endettement ! Le niveau d’investissement est continuellement en baisse depuis des années. Les ratios nationaux repris dans le budget en témoignent : 200.27€ à Sainte-Savine en ce qui concerne les dépenses d’équipement sur la population, contre 458.00€ de moyenne nationale. Et 0.24 au lieu de 0.39 par rapport aux recettes de fonctionnement ! A cela s’ajoute, confirmant tout ce que nous avons dit pendant la campagne, un taux d’autofinancement qui ne cesse de se détériorer, passant de plus 18 % en 2000 (taux bordurant les 20 % synonyme de bonne gestion) à moins de 9 % en 2008.

Quant à l’endettement, confirmant encore nos affirmations de campagne, avec les 1.400.000€ que vous empruntez pour équilibrer votre budget il est passé, contrairement à vos affirmations au-dessus de son niveau de 2001 !

Si je comprends parfaitement que vous vous sentiez conforté dans votre politique par votre score des dernières élections, considérant que les Saviniens vous encouragent à poursuivre dans le même sens, nous pensons que vous avez tord. Les Saviniens finiront par s’apercevoir que votre politique ne répond pas aux attentes et que votre gestion malmène nos finances. En tous les cas, la dégradation des ratios, les mauvais choix dans vos priorités d’investissements suffisent à justifier notre refus de voter votre budget ».